Le détournement de cette machine à écrire cherche à confronter les caractéristiques d'une écriture répétitive, mécanique et dépersonnalisée, avec des typographies manuscrites dont le corps et la chasse varient à chaque frappe. Le programme intègre 260 caractères dessinés à la main, soit 10 possibilités pour chacune des lettres de l'alphabet. Le numérique apporte alors à la dactylographie une dimension à la fois imprévisible et impalpable.